Qu'est-ce qu'un bénévole ?
Nous, accompagnants bénévoles, nous sommes tout simplement des citoyens ordinaires.
Comme tout le monde, nous aussi nous avons peur de tomber malade, de vieillir et de mourir.
Mais comme dit Emmanuel Levinas : "... on ne peut se passer d'autrui, ni pour se mettre au monde, ni pour se mettre en terre... nous sommes donc tous interdépendants les uns des autres, mais aussi responsables les uns des autres".
Eh bien oui, nous nous sentons responsables de ceux qui souffrent, et nous voulons être le témoin, auprès du patient et des siens, que le lien social demeure, que la personne en fin de vie existe toujours pour d'autres, et qu'il compte pour eux.
Nous voulons être les représentants d'une société solidaire, qui n'abandonne pas les siens souffrants.
Ecoutants, bien entendu, mais aussi transmetteurs auprès des soignants, liens entre les membres de la famille.
Le malade se servant quelquefois de nous, pour expliquer que malgré sa bonne volonté, il ne peut plus avaler ce que la famille a préparé pour lui.
Nous parlons de tout et de rien, des tracas quotidiens, de la maladie qui bouscule tout.
Nous partageons les soucis des malades isolés.
Nous partageons la tristesse.
Mais aussi quelquefois, on parle foot ou des combinaisons gagnantes au PMU, et au détour, on recueille les souvenirs des temps heureux où on était valide.
Et bien sûr, nous parlons de la pluie et du beau temps.
Dans Accompagner, il y a une idée de partage de quelque chose d'essentiel.
Nous partageons la vie, si faible soit-elle, nous partageons la souffrance, les confidences, nous partageons la joie aussi quelquefois, la joie de savoir qu'un enfant a réussi un concours, ou la joie d'avoir pu revoir sa famille éloignée avant de mourir.
Et nous partageons le silence, il y a deux sortes de silence disait un malade, un bon et un mauvais, un bon, quand vous êtes avec nous.
Nous partageons tout cela, mais pas seulement, nous partageons surtout l'essentiel : se sentir appartenir à la même société, se sentir appartenir à la même humanité.
Comme tout le monde, nous aussi nous avons peur de tomber malade, de vieillir et de mourir.
Mais comme dit Emmanuel Levinas : "... on ne peut se passer d'autrui, ni pour se mettre au monde, ni pour se mettre en terre... nous sommes donc tous interdépendants les uns des autres, mais aussi responsables les uns des autres".
Eh bien oui, nous nous sentons responsables de ceux qui souffrent, et nous voulons être le témoin, auprès du patient et des siens, que le lien social demeure, que la personne en fin de vie existe toujours pour d'autres, et qu'il compte pour eux.
Nous voulons être les représentants d'une société solidaire, qui n'abandonne pas les siens souffrants.
QUEL ROLE AVONS-NOUS ?
Nous avons plusieurs rôles.Ecoutants, bien entendu, mais aussi transmetteurs auprès des soignants, liens entre les membres de la famille.
Le malade se servant quelquefois de nous, pour expliquer que malgré sa bonne volonté, il ne peut plus avaler ce que la famille a préparé pour lui.
Nous parlons de tout et de rien, des tracas quotidiens, de la maladie qui bouscule tout.
Nous partageons les soucis des malades isolés.
Nous partageons la tristesse.
Mais aussi quelquefois, on parle foot ou des combinaisons gagnantes au PMU, et au détour, on recueille les souvenirs des temps heureux où on était valide.
Et bien sûr, nous parlons de la pluie et du beau temps.
Dans Accompagner, il y a une idée de partage de quelque chose d'essentiel.
Nous partageons la vie, si faible soit-elle, nous partageons la souffrance, les confidences, nous partageons la joie aussi quelquefois, la joie de savoir qu'un enfant a réussi un concours, ou la joie d'avoir pu revoir sa famille éloignée avant de mourir.
Et nous partageons le silence, il y a deux sortes de silence disait un malade, un bon et un mauvais, un bon, quand vous êtes avec nous.
Nous partageons tout cela, mais pas seulement, nous partageons surtout l'essentiel : se sentir appartenir à la même société, se sentir appartenir à la même humanité.
L'ENGAGEMENT DU BENEVOLE
- Les accompagnants bénévoles s'engagent à respecter le devoir de confidentialité au même titre que les professionnels.
- Leur action exclut tout prosélytisme religieux, politique ou sectaire.
- Ils effectuent leur bénévolat une demi-journée par semaine dans les différents lieux d'intervention.
- Ils assistent une fois par mois à une réunion d'équipe le mercredi après-midi de 14 h 30 à 16h30.
- Ils assistent à un groupe de parole une fois par mois le mercredi de 16h30 à 18 h, ce groupe de paroles se tient le même jour que la réunion d'équipe.
- ce groupe de paroles est obligatoire (3 absences non justifiées suppriment le droit aux accompagnements).
- Ils doivent assister à un séminaire de formation une fois par an.
